Jacqueline Peurière-Ferlin
Née en 1944 à Saint-Etienne (Loire).
Elève dans sa ville natale à l’Ecole Primaire, au Lycée, à l’Ecole Normale d’Institutrices et à la Faculté des Lettres puis à l’Ecole Normale et à l’Université de Lyon.
Enseignante de 1964 à 2001 au Collège Papire Masson de Saint-Germain-Laval (Loire).
Donneuse de voix à la Bibliothèque sonore de Saint-Etienne.
J’ai peut-être reçu la poésie en héritage : mon père, Maurice Peurière, laisse une œuvre d’environ 300 poèmes écrits entre 1937 et 1985.
Ma première bibliothèque d’enfant comptait, offert par lui, enseignant et poète, un recueil de poésies illustrées que j’ai précieusement conservé tant il m’a émerveillée.
Je me suis essayée à la poésie dès l’âge de 13 ou 14 ans et j’ai gardé dans des cahiers, tout au long de ma vie, mes poèmes écrits épisodiquement, sans avoir cependant l’idée de les publier.
Cette idée a germé en août 2003, au cours de vacances au bord du lac Léman. Le poème « Femmes » dans « Couleur cerise » découle d’une scène observée là par hasard.
Il fut mon premier texte publié dans la rubrique « Poésie » du journal local « Aix-Echos », du canton de Saint-Germain-Laval (Loire).
Plus de temps libre (retraite) et les encouragements reçus ont fait naître l’idée de recueils : en juin 2005, « Couleur cerise », illustré de 15 gouaches d’un peintre ami, René Fréry, puis en 2006, « Griotte », poèmes et miniatures, et des poèmes enluminés (« Parchemins »).
Pourquoi la poésie ?
Bien sûr, pour l’amour des mots, de leurs sens, de leurs couleurs, de leurs rythmes ; pour les liens étroits qu’elle entretient avec la musique et la peinture ; la poésie comme un art (la recherche du « Beau ») ; la poésie comme message à partager (coups de cœur, coups de colère) ; la poésie comme le maillon d’une chaîne, filiale peut-être, mais aussi et surtout, universelle, commune à tous les poètes, de toutes les époques et de tous les pays ; la poésie « passion ».